La dernière vidéo d’une série enregistrée en septembre dernier avec Jean-Philippe Denis pour Xerfi Canal
J’y développe la raison pour laquelle, à mon avis, sans une éthique de la non puissance qui permettrait de renoncer à un management efficace comme fin en soi, la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ne pourrait qu’être une chimère de la pensée.
Autrement dit, je pense que la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ne sera réelle que lorsque l’esprit fin viendra à bout de l’esprit fort. En prenons nous le chemin ?
Je trouve votre raisonnement un peu court. D’abord le management réellement efficace n’est jamais une fin en soi. Lorsqu’il intègre la responsabilité sociétale, c’est à dire qu’il fait sien le paradigme de la performance globale (dont vous ne parlez pas alors qu’elle est au coeur du sujet), il élargit sa visée sur davantage de parties prenantes (dont là aussi, vous ne dites rien). Ensuite, le management efficace est parfaitement compatible avec la responsabilité sociétale. C’est d’ailleurs ce que l’on appelle le management responsable.